Le trou du cul
est beaucoup plus pertinent que
le trou de tête.
L’anus sait toujours,
ne se trompe jamais
et quant il y a erreur – ce qui est extrêmement rare –
c’est parce que la route vers l’anus est patraque.
Il sait, quand il se lâche,
s’il évacue du vent ou de la merde.
Il pète à bon escient et retient sa merde.
La bouche n’est pas aussi savante
et quand elle ouvre sa gueule et remue sa langue
elle croit qu’elle ne fait que du vent
et, en fait, ce qu’elle dit, c’est de la merde.
Cela se vérifie jour et nuit, notamment avec les orifices des politiques !
(Je n’aurais pas dû prendre un exemple ça affaiblit mon discours…
N’en tiens donc pas compte, Ô toi, mon lecteur fidèle.
« _ Alors, pourquoi ne l’effaces-tu pas, Ô mon auteur espiègle ?
– Je n’en sais rien ! Sans doute pour nouer un dialogue avec toi, Ô lecteur effronté. » )
Julien Blaine
2019.